LA PICARDIE SOUTIENT DIAMA THIENDOU
MESSAGE ECOLE DE DIAMA POUR L'ECOLE DE VOYENNE
Message école Diama pour voyenne |
A la suite des correspondances faites par les éleves de Voyenne , l'école de Diama Thiendou dans l'attente d'envoi des courriers postals ,ont fait des messages videos destinés à l'école de voyenne pour leur permettre de mieux percevoir leur environnement .
L'école de Diama Thiendou compte 4 classes ( 1 Mixte CI et CP , 1 CE1 et CE2 , 1 CM1 , 1 CM2) d'un effectif total de 132 éleves. Diama thiendou est une petite école crée par la famille Gaye , mais d'autres enfants des villages environnants distant de 2 à 5 km s'y trouve.
Ainsi avec cette expérience , nous aimerions que ceci fasse tache d'huile dans toutes les écoles de la Picardie ; doù des contacts sont déja noués avec l'école élementaire de Montcornet et le college de Ruisseau (Mme Leclere). Nous sommes dans l'attente des reactions de ces écoles pour permettre à d'autres écoles de la communauté rurale de Koul ( Tivaoune , Sénégal) de pouvoir bénéficier du contact entre les deux peuples.
Nous attendons vivement vos commentaires en visitant le blogs afin de mieux faire avancer les choses dans le bon sens. Nous comptons sur vous.
BRAVO AUX ELEVES DE VOYENNE ET DE DIAMA THIENDOU
Signé Amadou GAYE
Pdt Association AND SOUKALI SOUNOU GOKH SENEGAL
CLUD DIAMA RUISSEAU DU COLLEGE DE MONTCORNET
La Santé au Sénégal
Chanson Amitiés entre Diama et Voyenne |
Nous vous reproduisons ci dessous l'article du journal sud quotidien au Sénégal ce jour 30 octobre 2006 qui parle des problèmes d'accès au soins dans son pays. Ceci justifie largement la reaction du Secours département de l'Aisne dont Jean Jacque Thomas est le Président , qui a doté à l'association Sénégalaise une ambulance équipée. Nous y reviendrons sur le reportage de la remise de cette ambulance. ci dessous l'article signé Madior Fall lien http://www.sudonline.sn
VOX POPULI
Par Madior FALL
A votre santé !
Doudou Diallo a la fièvre. La température de son corps fait plus de 39°. Il grelotte tout en suant pourtant à grosses gouttes. Ses jambes se dérobent. Sa tête, dit-il, est en train d’exploser en prise avec des céphalées terribles. Sa famille affolée prend d’assaut le petit centre de santé du coin, ce samedi. Une banquette à la propreté douteuse l’accueille. Aucun médecin pour l’ausculter, même pas un infirmier diplômé. Tout au plus quelques filles de salle qui s’affairent toutes heureuses de porter blouse blanche et de se pavaner en slalomant entre les malades couchés à même les carreaux froids et crasseux d’un couloir qu’arpente quotidiennement la misère du monde.
Lasse de ne voir aucun médecin s’occuper de son malade, la famille se résigne, malgré la faiblesse de sa bourse, de l’amener à l’hôpital Fann. Il est 20 heures ce soir de début de week-end. A l’accueil, un seul médecin pour 1000, 2000, 3000 malades… Comme si tout Dakar et environs avaient décidé de tomber malades ce soir-là. Non, c’est simplement normal dans une cité de plus 2 millions d’âmes. Le fait est que le nombre de lits d’hôpitaux pour tous les pays en 2001, est seulement de 2.691 unités, tandis que le corps des médecins peine à atteindre l’effectif de 1000 personnes pour les dix millions de Sénégalais que nous sommes.
Stoïque, elle, le médecin est une dame, certainement une étudiante, va d’un patient à l’autre. Consulte, délivre ordonnance, hospitalise à tour de lits disponibles. Les cas se multiplient. Un palu chronique par là, une typhoïde par ici, un ictère par ci, un Avc par là, une diarrhée, une femme sur le point d’accoucher, un autre patient en proie à une crise de diabète, un agressé… Tous les maux du monde s’accumulent sur ses frêles et jeunes épaules. Elle ploie et l’on sent qu’elle est au bord de l’effondrement. Elle a déjà perdu deux malades et la nuit n’est qu’entamée. Qu’en sera-t-il à l’aurore ? Elle n’a plus de lit. La dizaine bringuebalant qui existe dans cette étroite salle d’accueil du Chu est occupée. Visiblement elle en souffre atrocement. C’est son lot quotidien et celui de ses autres collègues, médecins pour pays en voie de développement.
Une situation identique tous les jours pour tous les centres hospitaliers de la capitale, pour tous les dispensaires, pour tous les postes de santé. Ne parlons pas maintenant de l’intérieur du pays. Pourtant cette situation ne semble émouvoir nullement les décideurs. Leurs préoccupations sont ailleurs. Elles sont certainement de ce souci de « petite politique » de voir augmenter le nombre « d’applaudisseurs rémunérés » à l’Assemblée nationale ainsi que le fait remarquer non sans pertinence le Pr. Makhtar Diouf dans son texte en page opinion de la présente édition : « Quelles priorités pour le Sénégal ? Des députés ou des médecins ? » afin de les porter à 150 membres grassement payés à la prochaine législature. S’ils ne nous proposent pas le « plan Sésame » pour soigner, disent-ils, gratuitement nos vieillards qui ont le temps de mourir trois fois dans le parcours de combattant qu’on leur impose pour en bénéficier, revenant d’un autre parcours du combattant pour trouver leur carte d’identité numérisée. Pour avoir droit au plan Sésame, il faut en effet, détenir sa carte d’identité numérique, commande-t-on. Que dire des dépenses de prestige de l’Etat et celle de sa cohorte de courtisans qui ruinent nos maigres ressources ? Sinon « qu’avec un sol ingrat et une population peu industrieuse, vouloir entretenir une classe de consommateurs improductifs serait voué à l’abandon la culture de beaucoup de terres et conduirait infailliblement à l’appauvrissement et à la ruine du pays ». A votre santé !
Lire les commentaires textes
un petit coucou a tous les enfants du village de diama thiendou avec qui j'ai passé 10jours.
merci massamba, noré fatou mohammed l'infirmier qui leur est d'un grand soutien
bonjour aussi a monsieur Saho
et BRAVO amadou
c'est extraordinaire le travail que tu as fait pour les enfants j'espere que l'echange va bien fonctionner